mardi 15 mars 2011

Un "WikiLeaks égyptien" pointe l'implication du clan Moubarak dans les attentats de Charm el-Cheikh

Un "WikiLeaks égyptien" pointe l'implication du clan Moubarak dans les attentats de Charm el-Cheikh 
 
Un document prétendument sauvé du pillage des locaux des services égyptiens de sécurité prouverait l'implication du clan Moubarak dans les attentats de Charm el-Cheikh de 2005. Un avocat égyptien demande aux autorités l'ouverture d'une enquête.
 
La famille Moubarak serait-elle derrière les attentats de Charm el-Cheikh qui avait fait plus de 80 morts dans la nuit du 22 au 23 juillet 2005 ? Un avocat égyptien, Samir Sabri, a officiellement demandé, ce jeudi, aux nouvelles autorités du Caire d’ouvrir une enquête à ce sujet. Il cite des documents qui établissent un lien direct entre Gamal Moubarak, le fils du président égyptien déchu, et l'attaque meurtrière dans la célèbre station balnéaire bordant la mer Rouge.
Si cette thèse s’avère exacte, il s’agirait d’un sérieux coup porté à la famille de l’ancien raïs, Hosni Moubarak. Trois mois après ces attentats, le gouvernement égyptien avait en effet assuré qu’un groupe de bédouins était responsable de ce drame et des arrestations avaient même eu lieu. La piste d'Al-Qaïda avait aussi été évoquée à l’époque.
Pour étayer sa demande aux autorités, Samir Sabri s’appuie sur un document, prétendument sauvé lors du pillage du QG des services égyptiens de sécurité dans la nuit du 4 au 5 mars, et révélé ces derniers jours. Cette nuit-là, des dizaines d’Égyptiens avaient pris possession des locaux des services de sécurité, d'où des centaines d’archives, que les officiers sur place s’apprêtaient à détruire, ont pu être sortis. Cette semaine, des anonymes égyptiens ont mis en ligne tous les documents sauvés du pilon sur une page Facebook appelée "Amn Dawla Leaks" ("Les fuites des services de sécurité").
La cible était le propriétaire des hôtels
Dans l’un de ces documents, daté du 7 juin 2005, un membre du ministère de l’Intérieur confirme le projet de perpétrer des attentats-suicides contre des hôtels situés à Charm el-Cheikh. "L’affaire pourra être étouffée car ceux qui mèneront les opérations seront tués par les explosions", peut-on lire sur ce bout de papier qui porte le sigle du ministère de l’Intérieur. Les auteurs du document fixent même la date des attentats au 23 juillet, jour de la fête nationale égyptienne.

Ce document, dont l'authenticité n'a pas pu être établi, relate la rencontre entre Gamal et Alaa Moubarak et le propriétaire des hôtels qui vont être frappés par les attentats de juillet 2005.
Si ce plan de route semble prouver l’implication directe du ministère égyptien de l’Intérieur dans les attentats de Charm el-Cheikh, il n’est nulle part fait mention de la famille Moubarak. "Le lien vient des relations entre Hussein Salem, le propriétaire des hôtels visés par les attaques, et les deux frères Alaa et Gamal Moubarak", explique Samir Sabri à FRANCE 24. Là encore, l’avocat s’appuie sur les documents recueillis dans les locaux des services de sécurité.
Un autre document, daté du 30 janvier 2005, fait ainsi état d’une dispute entre les deux fils d’Hosni Moubarak et Hussein Salem. Au cœur de la chamaillerie : un projet de vente de gaz à Israël. Selon le document, Hussein Salem reproche à Gamal Moubarak de vouloir toucher une trop substantielle commission sur cette transaction. Ce dernier aurait alors violemment pris à partie le propriétaire des hôtels.
À en croire Samir Sabri, la tragédie de Charm el-Cheikh ne serait donc qu'un vulgaire règlement de comptes entre le clan Moubarak et un partenaire commercial peu arrangeant. Encore faudrait-il que les documents soient authentiques. Samir Sabri l'assure, même si "ces derniers jours des faux commencent à circuler". Pour l’heure, les autorités égyptiennes n’ont pas encore répondu à la demande d’ouverture d’une enquête.

D'Apple à Boeing, le séisme fait trembler l'industrie mondiale

D'Apple à Boeing, le séisme fait trembler l'industrie mondiale 
 
De nombreux secteurs dépendent des composants fabriqués au Japon - ou y trouvent des débouchés. Le séisme qui a frappé l’archipel vendredi risque de compromettre la chaîne de fabrication aussi bien dans le high-tech que dans l’automobile.
 
L’onde de choc économique consécutive au séisme et au tsunami qui frappé le Japon commence à se préciser. Mardi, les valeurs du luxe, du secteur automobile et des nouvelles technologies avaient sérieusement chuté sur les places financières.
Le géant du luxe LVMH a perdu plus de 6%, le constructeur automobile Renault a reculé de 5,5% tandis que le Nasdaq (indice boursier à dominante technologique de Wall Street) a chuté de 2,2 % à l'ouverture.
Une dégringolade qui traduit l’inquiétude des marchés à l’égard des secteurs qui se retrouvent dépourvus, alors que les entreprises japonaises ne peuvent plus leur fournir les composants essentiels à la fabrications des produits.
L’iPad menacé ? L’un des éléments essentiels de la tablette d’Apple - la mémoire flash Nand, qui lui permet de stocker les données - est fabriqué par Toshiba. Ce dernier a indiqué que la production de cette puce, présente dans un grand nombre de produit technologique, n’avait été que faiblement affectée. Reste que son approvisionnement est ralenti, en raison des dégâts dont ont souffert les infrastructures japonaises.
Plus largement, l’industrie high-tech va peut-être plus souffrir que les autres. Les fabricants japonais fournissent en effet 40 % des composants électroniques mondiaux, selon la firme hong-kongaise CLSA. L’effet pourrait être d'abord palpable sur les téléviseurs à écran plat. Les dalles LCD, principalement construites en Corée du Sud et en Chine, dépendent largement de matériel produit au Japon :  semi-conducteurs, bandes de silicon... Les appareils photo risquent aussi de manquer à l’appel. Deux des principaux constructeurs d'appareils destinés au grand public, Sony et Panasonic, sont en effet Japonais. Les deux ont pour l'instant indiqué "évaluer l’impact" du séisme sur leur production.
La Prius au point mort ? Le premier constructeur automobile mondial, Toyota, a dû fermer plusieurs de ses sites sur l’archipel. Il n’est pas le seul puisque Honda, Nissan (groupe Renault) ont également dû stopper leur production. L’un des modèles de Toyota, la Prius, un modèle hybride, était particulièrement attendu à cause de l’envolée des prix de l’essence. Un succès remis à plus tard...
Côté français, c’est Renault qui souffre le plus de la catastrophe. Son PDG Carlos Ghosn a d'ailleurs confirmé mardi que les usines Nissan avaient dû interrompre une partie de leur production. Une mauvaise nouvelle pour le groupe, puisque la marque nippone devait représenter 70% du CA du groupe en 2011. Et puis il y a Valeo. L’équipementier français se targue d’être un fournisseur important des enseignes japonaises : un avantage qui s'est transformé en inconvénient. Valeo est d’autant plus exposé qu’il venait de racheter un spécialiste local des accessoires (retroviseurs...).
Hermès, la tête au carré ? La célèbre maison de luxe française, comme bon nombre des autres griffes hexagonales, avait trouvé au Japon des débouchés particulièrement intéressants. L’archipel représente 11% des parts mondiales du luxe, selon des données du courtier CM-CIC Securities. Hermès et la marque britannique de vêtements Burberry réalisent ainsi 19 % de leurs ventes au Japon, tandis que LVMH vend y près d’un champagne Mouët sur six.
Boeing se fait du souci pour le Dreamliner. Un retard de plus pour le Boeing 787 Dreamliner ? Plusieurs composants de cet appareil, décidément maudit, du constructeur américain sont fabriqués au Japon. "Nous avons un peu de stocks, mais pas tant que cela", a reconnu lundi sur la chaîne CNBC Jim Albaugh, responsable des avions commerciaux chez Boeing.
Les usines japonaises qui fournissent du matériel à Boeing n’auraient pas été affectées selon le constructeur. Mais l’avionneur craint des retards de livraison. Pour le moment, Boeing compte toujours fournir le premier Dreamliner au 3e semestre 2011. L'appareil doit d'ailleurs être livré à la compagnie All Nippon Airways...

Égyptienne ministre de l'Intérieur a pris la décision d'abolir la sûreté de l'État et la mise en place d'un nouveau secteur appelé le secteur de la sécurité nationale

أحد مقار أمن الدولة بعدما اقتحمه المحتجون
 
Égyptienne ministre de l'Intérieur a pris la décision d'abolir la sûreté de l'État et la mise en place d'un nouveau secteur appelé le secteur de la sécurité nationale
 
Le ministère de l'Intérieur, le mardi 15/03/2011, annuler la Sûreté d'État, et la mise en place d'un nouveau secteur au sein du ministère sous le nom de «secteur de la sécurité nationale", pour le maintien de la sécurité nationale et la coopération avec les organismes publics concernés pour protéger la sécurité et le front intérieur et de la lutte contre le terrorisme, conformément aux dispositions de la Constitution et la loi et les principes des droits de l'homme et des libertés.
Le ministère a indiqué qu'il tiendra choix et le placement des nouveaux agents du secteur au cours des prochains jours pour jouer le rôle de ce dispositif au service du pays, sans ingérence dans la vie des citoyens ou pour exercer leurs droits politiques.

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