jeudi 31 mars 2011

Admissibilité à une Agence de la fonction agricole {FSA} prêt à Bad Credit


FSA prêts sont disponibles pour les agriculteurs et les éleveurs afin d'accéder au financement nécessaire à leur entreprise agro-alimentaire. Ces prêts sont disponibles auprès de la Farm Service Agency de l'US Department of Agriculture (USDA) et peut être faite directement par la FSA ou par le biais de garanties de prêt pouvant aller jusqu'à 95 pour cent à des prêteurs privés. Les prêteurs privés comprennent les banques, institutions de crédit agricole du système et les coopératives de crédit.

Bon nombre des programmes de prêts exiger du demandeur de satisfaire aux exigences de prêt du prêteur. Cela comprend les exigences de garantie et de crédit qui peuvent être imposées en plus des exigences du programme installé par la FSA. Ces exigences font qu'il est difficile pour les candidats avec un mauvais crédit pour bénéficier de ces prêts.

Prêt garanti

L'exception à cette règle est la garantie du prêt agricole programme qui fournit aux prêteurs privés avec une garantie de 95 pour cent de prêts pour soutenir les prêts consentis à un agriculteur ou éleveur qui ne peut pas autrement admissible à un prêt commercial. Cette garantie donne au prêteur privé une certaine protection contre le défaut de paiement en fournissant le soutien du gouvernement fédéral contre le principal du prêt.

La garantie du prêt agricole programme prévoit un pourcentage de ses garanties de prêt envers la minorité et les groupes socialement défavorisés. Cela comprend les personnes qui sont des femmes, les Afro-Américains, les Indiens d'Amérique, les Autochtones d'Alaska, Hispano-Américains et les Latinos, Asiatiques-Américains et les îles du Pacifique. Les prêts se présentent sous forme de prêts propriété agricole (FO) et des prêts d'exploitation (OL).

Les candidats à Bad Credit

Ayant un mauvais crédit n'empêche pas nécessairement un emprunteur de demander un prêt garanti. Le prêteur bénéficiaire de la garantie détermine l'admissibilité au financement, mais peut imposer des exigences supplémentaires sur un individu ou une entité qui a moins de crédit est entaché. En outre, une personne physique ou morale qui demande un prêt en vertu de ce programme doit être un citoyen américain, être légalement en mesure de conclure l'accord de prêt, ne pas avoir causé FSA à subir une perte en raison de la remise de dette à 3 reprises avant, possèdent ou exploitent des la ferme ou le ranch et ne doit pas être en souffrance sur la dette à d'autres ministères fédéraux, y compris un prêt d'études fédéral.

FO et prêts OL

Pour les prêts peuvent être utilisés pour acheter une ferme ou un ranch, construction, réparation, amélioration et le refinancement de la dette. Les prêts d'exploitation d'absorber les coûts associés à l'exploitation d'une ferme ou un ranch y compris le bétail et les aliments pour animaux, semences, produits chimiques, assurances et autres frais. Le montant maximal que la FSA garantis au titre du programme est un peu plus de 1.000.000 $, ce qui est ajusté annuellement selon l'inflation.

La liste des absents au débat sur la laïcité s'allonge


La liste des personnalités de l'UMP qui bouderont le débat sur la laïcité que le parti majoritaire entend organiser la semaine prochaine s'est encore allongée jeudi.
Dans le sillage de François Fillon, la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, proche du Premier ministre, a annoncé qu'elle n'assisterait pas à la convention programmée pour le 5 avril dans un grand hôtel parisien, décriée par toutes les grandes religions de France.
Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP, a fait savoir qu'il n'irait pas non plus, de même que le maire de Nice Christian Estrosi. Dans un communiqué, l'ancien ministre estime que "toute initiative qui prend le risque même involontaire de fustiger telle ou telle catégorie de nos concitoyens doit être proscrite."
Roselyne Bachelot a précisé que la décision de François Fillon, prise, selon Matignon, en accord avec Nicolas Sarkozy, était le choix personnel du Premier ministre.
"Je n'irai pas non plus à ce débat", a-t-elle dit sur i>Télé et Radio Classique. "Avec François Fillon, nous n'étions absolument pas d'accord pour que le débat tourne autour de l'islam. Jean-François Copé l'a bien compris: il a recentré le débat sur le thème de la laïcité (...). Je préfère me recentrer sur les problèmes concrets des Français", a-t-elle ajouté.
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a assuré jeudi qu'il n'y aurait "pas de nouvelle loi" sur la laïcité dans la foulée de la convention et a confirmé son souhait, exprimé lundi, de "mettre un terme à tous ces débats".
"Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit, et je sais ce que j'ai dit", a-t-il dit sur RMC et BFM-TV.
Le député UMP Lionnel Luca a dénoncé, lui, le "sectarisme" des membres de la majorité qui ne participeront pas au débat. "Refuser le débat voulu par le président de la République c'est tout simplement l'affaiblir à un moment où il conviendrait d'être solidaire et loyal", écrit-il dans un communiqué.
"ACTE POLITIQUE"
Pour François Bayrou, François Fillon vient de "désavouer publiquement et de manière extrêmement forte les organisateurs du débat".
"C'est un débat qui n'avait pour objet que l'islam. Quand vous prenez le risque de faire flamber ce genre de sentiment, vous rendez au pays un très mauvais service: vous mettez en danger ce qui devrait faire le tissu national", a dit le président du MoDem sur France Info.
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP et promoteur de la convention sur la laïcité, a accusé François Fillon de ne pas "jouer collectif" en émettant des réserves sur le débat.
Les représentants des six grandes religions de France ont estimé dans la foulée dans une déclaration commune publiée mercredi qu'il ne revenait pas à un parti politique d'organiser un tel débat.
L'entourage du Premier ministre a affirmé mercredi que sa décision de ne pas assister au débat avait été prise avant sa passe d'armes avec Jean-François Copé et en plein accord avec le président de la République.
Pour le président du Sénat, Gérard Larcher, il ne s'agit pas moins d'une décision politique.
"C'est un acte politique, naturellement, parce que ça ramène à la réalité, a dit Gérard Larcher sur Europe 1. Un parti politique est là pour débattre. Le Premier ministre, qui est le dirigeant, le chef de la majorité parlementaire, le chef du gouvernement, lui, doit assurer les valeurs essentielles de la République."
Le président du Sénat est lui aussi réservé sur la tenue d'un débat que critique l'opposition et qui empoisonne la majorité.
"Un débat qui stigmatise, c'est le contraire du principe de laïcité. Voilà pourquoi un débat sur telle ou telle religion n'est pas la bonne approche", a-t-il dit.

La gauche préside 60 départements après les cantonales


L'UMP résiste mieux que prévu au "troisième tour" des cantonales, l'élection, jeudi, des présidents des conseils généraux, mais la gauche atteint son objectif d'obtenir 60 présidences de départements.
Le Parti socialiste et ses alliés, qui détenaient jusqu'ici 58 départements sur 100, en contrôlent désormais 60 et la droite 40, a-t-on appris auprès de l'Assemblée des départements.
Une inconnue demeure à Mayotte où le vote a été reporté à dimanche, faute de quorum.
Ce territoire français de l'océan Indien est devenu formellement jeudi le 101e département français et la gauche pense pouvoir y faire basculer la majorité.
La Réunion penche désormais à gauche, puisque Nassimah Dindar, la présidente sortante du conseil général, autrefois à droite, s'est rapprochée de l'opposition.
Elle a été facilement réélue avec le soutien d'une coalition composée du PS, du Parti communiste local, de centristes et d'anciens élus de droite désormais opposés à la politique du gouvernement.
Les nouveaux présidents de conseils généraux sont élus jusqu'en 2014, quand les conseillers territoriaux remplaceront les conseillers généraux.
En métropole, les départements de la Savoie et la Loire, sur lesquels la gauche comptait pour pousser son avantage, sont finalement restés à droite.
Dans le premier cas, le député UMP Hervé Gaymard a été élu au bénéfice de l'âge après trois tours de scrutin ex aequo contre le sénateur socialiste Thierry Repentin.
Dans la Loire, le président sortant, l'UMP Bernard Bonne, a été réélu au troisième tour de scrutin contre le socialiste Jean-Claude Bertrand, par 20 voix contre 18, une abstention et un vote nul.
En outre, le Val-d'Oise est passé à droite, le candidat divers droite Arnaud Bazin ayant été élu à la tête du conseil général jusqu'alors dirigé par le socialiste Didier Arnal.
A un an de l'élection présidentielle, le passage à droite de ce département d'Ile-de-France est jugé symbolique par l'UMP, qui considère qu'il s'agit de l'ancien fief électoral de Dominique Strauss-Kahn, meilleur présidentiable socialiste selon les sondages. Le directeur général du FMI était maire de Sarcelles et député du Val-d'Oise.
La gauche a cependant remporté le Jura et a facilement pris la tête des Pyrénées-Atlantiques où Georges Labazée (PS) a été élu par 29 voix (une de plus que le total des voix de gauche) contre 21 votes blancs et deux bulletins nuls.
Dans les Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian a été réélu président du Conseil général avec 27 voix, sur 45 conseillers votants.
Le président sortant avait bénéficié du soutien de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, qui s'est réconcilié avec lui après la défaite de sa rivale UMP Isabelle Balkany, défaite à l'issue du second tour par un quasi-inconnu.
TREMPLIN POUR HOLLANDE
En Corrèze, François Hollande a été réélu à la présidence du conseil général, ultime étape avant son entrée en lice officielle pour la primaire présidentielle du Parti socialiste. 
Président sortant, l'ancien premier secrétaire du PS a été réélu avec 20 voix contre 17 à son adversaire de droite Claude Nougein.
Il s'est ensuite officiellement lancé dans la course présidentielle, annonçant sa candidature dans un bref discours à Tulle, entouré de militants
Le socialiste Jean-Noël Guérini a été réélu à la tête du conseil général des Bouches-du-Rhône, un poste qu'il occupe depuis 1998.
Le Parti socialiste, qui a perdu dimanche deux cantons marseillais au profit de l'UMP, reste largement majoritaire dans le département avec 37 élus de gauche sur 57 sièges.
Jean-Noël Guérini est contesté au PS, notamment par Arnaud Montebourg qui réclame la mise sous tutelle de la fédération des Bouches-du-Rhône, l'une des plus importantes de France.

François Hollande enfin candidat à la primaire socialiste


François Hollande s'est officiellement déclaré jeudi "candidat à l'élection présidentielle" après des mois de faux suspense, ignorant les attaques des partisans de Dominique Strauss-Kahn et de la direction du Parti socialiste.
Dans un discours de sept minutes prononcé à Tulle, son fief de Corrèze, l'ancien premier secrétaire du PS s'est lancé dans la course à l'investiture socialiste en affichant sa volonté de "mettre la France en avant", une formule qui sonne comme un slogan de campagne.
"Je pars pour la primaire pour la gagner", a-t-il dit dans la soirée sur France 2.
Prié de dire s'il maintiendrait sa candidature au cas où le directeur général du FMI se décidait à concourir, François Hollande a répondu: "Si je me porte candidat, c'est pour aller jusqu'au bout (...) Il n'y a pas de doute à avoir".
Le député de Corrèze avait officialisé sa candidature moins de quatre heures après avoir été réélu à la tête du département dont il rêve de faire un tremplin vers l'Elysée, comme avant lui Jacques Chirac.
"Désormais, c'est de la France qu'il s'agit", a-t-il déclaré devant des militants du cru et de nombreux journalistes, insistant sur son ancrage local, une carte politique qu'il joue pour se différencier de Dominique Strauss-Kahn, bloqué à Washington par son mandat à la tête du Fonds monétaire international (FMI).
"C'est d'ici que je tire la légitimité et la force de mon engagement", a-t-il fait valoir installé à un petit pupitre qui portait la mention "Tulle 31 mars 2011", sur fond rouge et blanc.
"LA GAUCHE DOIT ÊTRE À LA HAUTEUR"
"Le moment est venu de mettre la France en avant", a-t-il estimé, attaquant un Nicolas Sarkozy "en bout de course" et un pouvoir "qui joue avec le feu en attisant les antagonismes et les peurs".
"Je n'accepte pas l'état dans lequel la France aujourd'hui se trouve (...) Je ne supporte pas la souffrance dans laquelle vivent trop de nos concitoyens harassés par tant de difficultés", a dit François Hollande, qui, dans les mots, a déjà passé le cap de la candidature à la candidature pour viser l'Elysée.
"Il faut à un moment qu'il y ait des idées et une incarnation du changement. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé, ici à Tulle, devant vous mes amis, de présenter ma candidature à l'élection présidentielle", a-t-il annoncé, sous les applaudissements et les cris de "François président".
Le néo-candidat a consacré le coeur de son message à la jeunesse, reprenant les grandes lignes du programme qu'il s'attache à élaborer depuis 18 mois au gré de conventions thématiques.
Après trois présidentielles perdues d'affilée et cinq années de présidence Sarkozy, "la gauche doit être à la hauteur", a-t-il dit.
"Il lui faut (...) montrer qu'un chemin et possible que la France peut avancer et surtout offrir à la génération qui vient après nous un avenir meilleur que le nôtre, une vie meilleure".
RÉFORMISME DE GAUCHE
Son entrée en lice, à quelques jours de la présentation du projet présidentiel du PS, déplaît à la direction socialiste, menée par Martine Aubry, qui prêche le jeu collectif à longueur de temps.
Les partisans de Dominique Strauss-Kahn, présidentiable consacré par les sondages, voient également d'un mauvais oeil François Hollande se placer sur le même créneau politique de fond: le réformisme de gauche et la ligne social-démocrate.
Ils lui demandent de réfléchir à l'utilité de sa candidature, pour ne pas accroître les divisions internes face aux attentes des Français.
Fin de non-recevoir mâtinée de fermeté de l'intéressé: "Ce qui nous attend, ce n'est pas une compétition entre nous (...) mais d'être capable de donner à la France la fierté qu'elle mérite et aux Français la confiance qu'ils attendent".
A la sortie de la séance du conseil général, Jacques, 45 ans, un électeur de droite espérait que les militants socialistes choisiraient un autre poulain que François Hollande.
"La question qui se pose, c'est s'il aura assez de temps pour la Corrèze. Moi, je ne le crois pas. Alors je préfère que ce soit un ou une autre qui soit choisi par les militants de gauche, car pour moi c'est blanc bonnet et bonnet blanc", a-t-il dit à Reuters.
"Y aura-t-il un pilote dans l'avion ?", à propos de la présidence départementale, s'est interrogé en écho Michel Paillassou, élu d'opposition et président départemental de l'UMP. "Qui choisir entre Ségolène, François ou Martine ? Un choix cornélien", a-t-il raillé sous quelques sifflets

Pressions pour élargir la zone d'évacuation à Fukushima


Le gouvernement japonais fait face à des pressions croissantes pour élargir la zone d'évacuation autour de la centrale endommagée de Fukushima alors que des relevés laissent supposer que des substances radioactives s'écoulent en permanence dans la mer.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ainsi que l'agence japonaise de sûreté nucléaire ont conseillé au chef du gouvernement Naoto Kan d'étendre le périmètre de sûreté de 20 km entourant le complexe nucléaire.
Les deux organisations font valoir que des niveaux de radiations supérieurs aux critères établis pour décider une évacuation ont été enregistrés à une distance de 40 km, en particulier dans le village d'Iitate.
Pour l'instant, 70.000 personnes qui vivaient dans cette zone ont été évacuées tandis que 136.000 autres résidant dans une bande de terre comprise entre 20 et 30 km ont reçu la consigne, soit de partir, soit se calfeutrer dans leur domicile.
Le secrétaire général du gouvernement japonais, Yukio Edano, a indiqué que les autorités examinaient sur une base quotidienne la question d'un éventuel élargissement de la zone d'évacuation, mais que pour l'instant elles ne voyaient pas la nécessité d'une telle mesure.
Une équipe de 140 spécialistes militaires américains en radiations nucléaires va être prochainement dépêchée au Japon pour tenter d'éviter une catastrophe nucléaire majeure.
Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, a également proposé les services de techniciens français pour aider l'opérateur Tepco à reprendre le contrôle de la centrale dont les systèmes de refroidissement des réacteurs ont été gravement endommagés.
SARKOZY EXPRIME LA SOLIDARITÉ DU G20
Arrivée mercredi au Japon avec trois experts français, Anne Lauvergeon a rencontré le ministre du Commerce, Banri Kaieda, et lui a proposé un partenariat tout en exprimant son souhait de coopérer avec l'Américain General Electric dans cette affaire.
Les relevés effectués par l'agence japonaise de sûreté nucléaire laissent penser que des substances radioactives s'écoulent de manière continue dans la mer.
"C'est une possibilité", a reconnu le directeur général adjoint de cette agence, Hidehiko Nishiyama, lors d'une conférence de presse, en ajoutant qu'il ignorait où pouvaient se produire les fuites radioactives.
L'agence a indiqué jeudi que la radioactivité dans l'eau de mer au large de la centrale avait augmenté et était désormais 4.385 fois supérieure à la limite admise.
Il s'agit du taux le plus élevé d'iode radioactif relevé en mer depuis le tsunami du 11 mars, qui a gravement endommagé la centrale. Mercredi, l'agence parlait d'une radioactivité au même endroit 3.355 fois supérieure à la limite admise.
Après une visite mercredi et jeudi en Chine, Nicolas Sarkozy s'est rendu à Tokyo où il a appelé de ses voeux l'adoption avant la fin de l'année de nouvelles normes internationales en matière de sûreté des centrales nucléaires.
Venu témoigner de la solidarité des pays du G20 envers le Japon après le séisme et le tsunami meurtriers du 11 mars, le président français a estimé que l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima ne devait pas conduire à remettre en cause ce type d'énergie mais à renforcer sa sécurité.
"Je le dis, et je le dis au Japon, le problème est plus un problème d'élévation des normes de sûreté que le problème du choix d'une énergie nucléaire pour laquelle il n'y a pas d'alternative à l'heure actuelle", a dit le président français, arrivé au Japon en provenance de Chine.
"Nous devons regarder tout ceci avec sang-froid pour qu'une telle catastrophe ne puisse pas se reproduire, et en même temps tenir compte du fait que tous nous avons pris des engagements de réduction des émissions de gaz a effet de serre. Et pour remplir ces engagements, il n'y a pas 150 solutions, il y a l'énergie nucléaire."
Un analyste a évalué que Tepco pourrait recevoir des demandes d'indemnisation d'un montant total de 130 milliards de dollars si les graves difficultés perduraient à Fukushima.
A l'étranger, des traces "infimes" d'iode radioactif ont été décelées dans un échantillon de lait dans l'Etat de Washington, situé sur la côte ouest des Etats-Unis.

Les rebelles libyens veulent contre-attaquer


par Alexander Dziadosz et Angus MacSwan
PRES DE BREGA/BENGHAZI, Libye (Reuters) - Les insurgés libyens massés autour du port pétrolier de Brega se préparaient jeudi à lancer une contre-offensive contre l'armée de Mouammar Kadhafi, qui a repris depuis trois jours sa progression dans l'est de la Libye.
La nouvelle de la défection, mercredi, du ministre libyen des Affaires étrangères, Moussa Koussa, qui s'est réfugié en Grande-Bretagne, a mis du baume au coeur des rebelles, contraints depuis mardi de lâcher pied face aux assauts des gouvernementaux malgré le soutien aérien de la coalition occidentale.
"C'est le début de la fin pour le régime de Kadhafi", a estimé Moustafa Gheriani, le porte-parole des insurgés, à Benghazi, capitale de la Cyrénaïque et fief de l'insurrection.
Les forces rebelles, repliées près de Brega où des combats ont eu lieu jeudi à l'aube, ont prévu de reprendre leur progression vers l'Ouest. "Si Dieu le veut, il y aura aujourd'hui d'autres raids aériens (de la coalition, contre les kadhafistes) mais de toute façon nous avancerons", a dit Mouneim Moustafa, un combattant armé d'un fusil d'assaut AK-47.
Alors que l'idée de livrer des armes aux rebelles est évoquée par Washington, Paris et Londres, des responsables américains ont déclaré que Barack Obama avait autorisé la CIA, les services secrets, à mener des opérations clandestines pour appuyer les insurgés.
L'OTAN OPPOSÉE À L'ENVOI D'ARMES
Selon des experts, des membres des forces spéciales seraient sur le terrain pour aider les avions alliés à localiser et à frapper leurs cibles. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, s'est refusé à commenter les activités de la CIA tout en assurant qu'il n'y avait pas de "bottes" américaines sur le terrain.
A Paris, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a aussi affirmé que la France n'avait pas déployé de troupes au sol en Libye et a ajouté que la livraison d'armes aux rebelles n'était "pas à l'ordre du jour".
Les opposants à Kadhafi, qui ont de nouveau réclamé des armes lourdes, disent ne rien savoir de la présence de soldats étrangers en Libye et reconnaissent qu'un trop net engagement des Occidentaux pourrait nuire à leur crédibilité, comme l'a dit Moustafa Gheriani.
Après la Russie, la Turquie s'est dite opposée à l'envoi d'armes aux insurgés.
L'Otan, qui a concrètement pris jeudi le commandement des opérations, a elle aussi souligné qu'elle entendait faire appliquer strictement la résolution de l'Onu imposant un embargo sur les armes destinées à la Libye. "Nous sommes là-bas pour protéger le peuple libyen, pas pour lui donner des armes", a dit à Stockholm son secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen.
Le vicaire apostolique à Tripoli a affirmé qu'une quarantaine de civils avaient trouvé la mort lors de bombardements aériens alliés sur la capitale libyenne.
L'Otan a déclaré qu'elle enquêtait sur ces allégations et que pour le moment aucun élément ne venait les étayer. A Paris, un porte-parole de l'état-major a souligné qu'aucun appareil français n'avait opéré dans la zone de Tripoli.
KADHAFI ACCUSE L'OCCIDENT
Les rebelles ont affirmé que les bombardements des forces fidèles à Kadhafi avaient fait 38 morts dans la population civile ces deux derniers jours à Misrata, la troisième ville de Libye et la seule de l'Ouest encore aux mains des insurgés. "C'est un massacre qui se déroule ici", a dit un porte-parole des rebelles joint par téléphone.
La Royal Air Force britannique a fait savoir qu'elle concentrait ses attaques sur les positions gouvernementales autour de Misrata, à 220 km à l'est de Tripoli.
D'après Londres, les combats entre partisans et adversaires du "Guide" libyen ont fait un millier de morts depuis le début de l'insurrection le 17 février.
Dans une déclaration lue jeudi soir à la télévision libyenne, Mouammar Kadhafi a accusé les Occidentaux d'avoir déclenché entre chrétiens et musulmans une guerre qui pourrait échapper à tout contrôle.
"S'ils continuent, le monde va entrer dans une véritable guerre de croisade. Ils ont engagé un processus dangereux qui ne peut pas être contrôlé et qui va échapper à leur contrôle", a-t-il estimé.
"Les dirigeants qui ont décidé de lancer une guerre de croisade entre chrétiens et musulmans en Méditerranée et qui ont tué un grand nombre de civils en Libye ont été rendus fous par le pouvoir. Ils veulent remplacer la force du droit par le droit de la force."
Un porte-parole du gouvernement de Tripoli a assuré que le "Guide" et ses fils resteraient en Libye "jusqu'à la fin".

Les forces pro-Ouattara atteignent Abidjan, combats en ville


Alassane Ouattara a annoncé jeudi que ses forces étaient "aux portes" d'Abidjan après une progression rapide visant à évincer son rival, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.
Ouattara, considéré par la quasi-totalité de la communauté internationale comme le vainqueur du scrutin présidentiel du 28 novembre, a appelé les derniers partisans de Gbagbo à se rallier à lui pour éviter "de nouvelles souffrances aux populations".
"Aujourd'hui, (les Forces républicaines de Côte d'Ivoire - FRCI) sont aux portes d'Abidjan", a déclaré Ouattara dans une allocution prononcée sur sa chaîne de télévision.
Peu après, des journalistes de Reuters présents sur place ont fait état de tirs d'armes lourdes dans le centre d'Abidjan, où les forces de Gbagbo étaient déployées dans les rues proches du palais présidentiel dans le quartier du Plateau.
Des militaires français se sont déployés en certains points de la ville pour prévenir d'éventuelles attaques de ressortissants français par des partisans de Gbagbo, a-t-on rapporté de différentes sources.
Les militaires français de la force Licorne ont simplement renforcé leur dispositif de surveillance dans certains quartiers où opèrent des groupes crapuleux, a précisé à Paris l'état-major français des armées.
Quatre patrouilles renforcées comprenant des soldats à bord de véhicules blindés ont circulé notamment dans la zone 4 et le quartier des Deux Plateaux pour prévenir d'éventuels incidents.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les partisans de Ouattara avaient pris le contrôle de San Pedro, port d'exportation du cacao, après s'être rendus maîtres de Yamoussoukro, la capitale administrative du pays.

DÉFECTION DU CHEF D'ÉTAT-MAJOR IVOIRIEN
Autre revers pour Gbagbo, le général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée, s'est réfugié à la résidence de l'ambassadeur de Pretoria à Abidjan, a annoncé le gouvernement sud-africain.
Ce dernier a démenti des rumeurs selon lesquelles Gbagbo lui-même serait en route pour l'Afrique du Sud. Ces rumeurs ont aussi été démenties par Toussaint Alain, conseiller de Laurent Gbagbo contacté par Reuters à Paris.
Des habitants ont vu jeudi après-midi des combattants pro-Ouattara avancer vers le quartier abidjanais de Cocody, où se trouvent le siège de la télévision nationale et la résidence de Gbagbo. Des hélicoptères de combat de l'Onu survolaient la ville et des véhicules blindés français ont été signalés dans certaines rues du centre, près du palais présidentiel.
Résistant aux pressions de l'Union africaine et des pays occidentaux, Gbagbo refuse de se retirer depuis le scrutin de novembre, dont les résultats validés par l'Onu font apparaître qu'il a été battu de huit points par Ouattara.
Les forces de Ouattara ont déclenché lundi une offensive sur trois fronts vers le sud. Les villes sont tombées entre leurs mains une par une, la plupart du temps sans résistance.
Des habitants de Sassandra, entre San Pedro et Abidjan, ont rapporté que les pro-Ouattara avaient traversé leur ville jeudi. D'autres combattants pro-Ouattara progressent depuis le nord-ouest et le nord-est du pays.
"Je vous demande de vous mettre à la disposition de votre pays et de rejoindre ainsi la légalité. Il est encore temps de rallier vos frères d'armes des Forces républicaines", a déclaré Ouattara jeudi en s'adressant aux forces de Gbagbo.
POUR GUILLAUME SORO, LA PARTIE EST TERMINÉE
Guillaume Soro, Premier ministre du gouvernement formé par Ouattara, a déclaré jeudi à Reuters que Gbagbo ne resterait pas plus de quelques heures au pouvoir et que la partie était terminée.
Soro a aussi affirmé à la chaîne France 24 que "plusieurs généraux" pro-Gbagbo avaient rejoint le camp du président élu et que les pro-Ouattara donnaient "la possibilité au maximum de gens de faire des ralliements" pendant quelques heures.
A Washington, le département d'Etat a lancé un appel à la retenue à toutes les parties au conflit et averti que Gbagbo et son épouse auraient à rendre des comptes au cas où de graves violences éclateraient.
Des diplomates ont indiqué jeudi que les sanctions de l'Union européenne contre le gouvernement de Gbagbo, qui comprennent un embargo sur les livraisons de cacao à partir de San Pedro, resteraient en place et que si des exemptions étaient envisagées, leur application prendrait de quatre à cinq jours.
Si Gbagbo est en mesure de résister aux forces de son rival, les pro-Ouattara risquent de s'enliser dans des combats de rue sanglants à Abidjan, où l'armée recrute parmi les jeunes partisans de Gbagbo.
A New York, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mercredi une résolution rédigée par la France qui impose de nouvelles sanctions à Gbagbo et à son entourage.

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