À 13 mois de la présidentielle, les Français sont appelés aux urnes pour renouveler une partie de leurs conseillers généraux, dimanche, lors des élections cantonales. Un scrutin qui se déroule alors que l'extrême droite semble avoir le vent en poupe.
Le renouvellement de 2.026 conseillers généraux les 20 et 27 mars constitue la dernière occasion de mesurer les forces politiques avant la présidentielle de 2012, alors que le Front national de Marine Le Pen a le vent en poupe dans les derniers sondages. Ces cantonales seront "un élément de mesure" de l'état des forces politiques, a jugé le président du Sénat Gérard Larcher (UMP).
Le Premier ministre François Fillon a lui-même évoqué le risque d'une droite traditionnelle absente du second tour de la présidentielle. Les derniers sondages placent Nicolas Sarkozy en position très délicate au premier tour, plusieurs le donnant même éliminé, avec un duel final PS-FN.
Un sondage Harris Interactive publié cette semaine sur le premier tour des cantonales crédite la gauche (PS et PRG) de 32% des intentions de vote, la droite de 28%, et le FN, qui n'a actuellement aucun élu dans les conseils généraux, de 15%.
Pour les politologues, il faudra toutefois éviter d'en tirer des conclusions trop hâtives. Ce scrutin est avant tout local, soulignent-ils, la moitié seulement des cantons est renouvelable, et la présidentielle est dans plus d'un an.
Le PS est le parti qui présente le plus de candidats, 1.511, soit un taux de couverture de 75% des cantons en jeu. Il est suivi par le Front national qui compte 1.440 candidats, le PCF (1.373), Europe Ecologie-Les Verts (1.172) et l'UMP (1.134, soit dans 56% des cantons renouvelables).
De nombreux candidats de l'UMP préférent se présenter sous une étiquette de proximité. Ce sont des élections "très locales" et il est logique qu'ils ne mettent pas en avant leur parti, a plaidé François Fillon.
Au total, 10.361 candidats se disputeront 2.026 sièges lors de ces dernières élections cantonales avant la création du conseiller territorial, prévue en 2014.
La moitié des conseillers généraux seront renouvelés dans les 100 départements français, à l'exception de Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui s'apprête à devenir le 101ème département.
Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements. Dans une vingtaine, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer.
La gauche entend dépasser la barre des 60 départements. Mais ayant réalisé une bonne série lors des cantonales de 2004 (dix départements gagnés), elle n'attend pas de gains spectaculaires.
Côté majorité, on insiste sur le côté local du scrutin.
L'objectif des écologistes est de "doubler" leur nombre de conseillers généraux, actuellement de 24.
Le Parti communiste défendra ses deux présidences, Val-de-Marne et Allier.
Quant au Front national, il est desservi par le mode de scrutin, majoritaire à deux tours. De plus, la barre pour accéder au second tour a été relevée, pour ce scrutin, de 10% à 12,5% des inscrits, ce qui limitera la possibilité de triangulaires.
Deux départements focaliseront l'attention: la Corrèze dirigée, à un siège de majorité, par l'ex-numéro un du PS François Hollande, qui a fait du maintien à gauche de son département - a priori probable - le signal de sa candidature à la primaire socialiste pour 2012; et le Rhône, présidé par le garde des Sceaux Michel Mercier (centriste), département à la majorité est fragile dont le basculement serait interprété comme un avertissement à la droite avant la présidentielle.
Mais à gauche comme à droite, on s'accorde à considérer que le premier enjeu sera la participation, d'autant que pour la première fois depuis 1994, ces élections ne seront pas couplées avec un autre scrutin.
Le Premier ministre François Fillon a lui-même évoqué le risque d'une droite traditionnelle absente du second tour de la présidentielle. Les derniers sondages placent Nicolas Sarkozy en position très délicate au premier tour, plusieurs le donnant même éliminé, avec un duel final PS-FN.
Un sondage Harris Interactive publié cette semaine sur le premier tour des cantonales crédite la gauche (PS et PRG) de 32% des intentions de vote, la droite de 28%, et le FN, qui n'a actuellement aucun élu dans les conseils généraux, de 15%.
Pour les politologues, il faudra toutefois éviter d'en tirer des conclusions trop hâtives. Ce scrutin est avant tout local, soulignent-ils, la moitié seulement des cantons est renouvelable, et la présidentielle est dans plus d'un an.
Le PS est le parti qui présente le plus de candidats, 1.511, soit un taux de couverture de 75% des cantons en jeu. Il est suivi par le Front national qui compte 1.440 candidats, le PCF (1.373), Europe Ecologie-Les Verts (1.172) et l'UMP (1.134, soit dans 56% des cantons renouvelables).
De nombreux candidats de l'UMP préférent se présenter sous une étiquette de proximité. Ce sont des élections "très locales" et il est logique qu'ils ne mettent pas en avant leur parti, a plaidé François Fillon.
Au total, 10.361 candidats se disputeront 2.026 sièges lors de ces dernières élections cantonales avant la création du conseiller territorial, prévue en 2014.
La moitié des conseillers généraux seront renouvelés dans les 100 départements français, à l'exception de Paris, ainsi qu'à Mayotte, qui s'apprête à devenir le 101ème département.
Actuellement, la gauche est majoritaire dans 58 départements. Dans une vingtaine, les majorités sont fragiles, à moins de cinq sièges, et pourraient basculer.
La gauche entend dépasser la barre des 60 départements. Mais ayant réalisé une bonne série lors des cantonales de 2004 (dix départements gagnés), elle n'attend pas de gains spectaculaires.
Côté majorité, on insiste sur le côté local du scrutin.
L'objectif des écologistes est de "doubler" leur nombre de conseillers généraux, actuellement de 24.
Le Parti communiste défendra ses deux présidences, Val-de-Marne et Allier.
Quant au Front national, il est desservi par le mode de scrutin, majoritaire à deux tours. De plus, la barre pour accéder au second tour a été relevée, pour ce scrutin, de 10% à 12,5% des inscrits, ce qui limitera la possibilité de triangulaires.
Deux départements focaliseront l'attention: la Corrèze dirigée, à un siège de majorité, par l'ex-numéro un du PS François Hollande, qui a fait du maintien à gauche de son département - a priori probable - le signal de sa candidature à la primaire socialiste pour 2012; et le Rhône, présidé par le garde des Sceaux Michel Mercier (centriste), département à la majorité est fragile dont le basculement serait interprété comme un avertissement à la droite avant la présidentielle.
Mais à gauche comme à droite, on s'accorde à considérer que le premier enjeu sera la participation, d'autant que pour la première fois depuis 1994, ces élections ne seront pas couplées avec un autre scrutin.
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